Cela fait quelques années que Renaud trace son itinéraire de la vanne en Suisse romande. Ses chroniques sur Couleur 3, riches en personnages relevés, ou ses apparitions dans 120 Minutes révèlent un certain goût pour l’absurde et le comique de situation. Maniant avec la même aisance l’élégance d’un parler bourgeois comme le bagou mitraillette d’un cousin du quartier, il pratique un humour caméléon à savourer dans son premier one man show «Comment on va l’appeler ?».

À noter que depuis la rentrée, Renaud de Vargas anime les matinales sur Couleur 3. Le public du Caveau aura donc la lourde tâche de lui faire oublier son capital sommeil perdu en riant à gorge déployée à ses blagues désopilantes.

Jazz pop

 C’est à l’occasion du projet Proxima, aux Docks à Lausanne, que la jeune musicienne franco-suisse fait ses premiers pas sur scène. De cette expérience est né son premier EP, «Morphée», dont les compositions, à la frontière du jazz, de la pop et de la chanson française, ont séduit un public de plus en plus nombreux.   

En septembre 2022, Maud Paquis se tourne vers le jazz, ce qui l’amène à repenser son projet en profondeur. Elle crée ainsi le «Maud Paquis Quartet», une formation où elle est rejointe par Samuel Goupil à la batterie, Lennart Schandl à la basse électrique et Maurice Ruf à la guitare. Le Maud Paquis Quartet se nourrit d’influences variées. Le groupe s’inscrit désormais résolument dans la tradition jazz, avec une approche nouvelle qui explore les multiples nuances de ce genre musical. Leur style est alors reconnaissable: des compositions originales aux rythmes et aux harmonies jazz sur des textes dans la langue de Molière.

Blues, American Roots

 Le groupe Floyd Beaumont & The Arkadelphians a été formé fin 2009 à Genève par quatre amis partageant un même amour pour le blues. Ils se sont spécialisés dans l’interprétation des diverses variétés du blues acoustique d’avant-­guerre. 

Leur musique puise dans la tradition des musiques américaines et affiche ses influences variées: complaintes âpres du Delta du Mississippi et «Hillbilly Boogie» blanc; swing urbain sophistiqué, ferveur du gospel et authenticité rurale des «string bands».

Spectacle de sketchansons

Sketches: Laurent Flutsch, Pierre Blanc Chant: Christian Baur, Michel Fuchs 

Piano: Atena Carte – Contrebasse: Michel Veillon

« On a eu été plus mal » est un spectacle en hommage à Jean-Villard Gilles. Cet immense artiste qu’est Jean-Villard a choisi de représenter son art à travers un personnage bien vaudois: le Gille, un clown un peu balourd, faussement niais, à la compréhension lente, à l’attitude toute en expectative et méfiante. Le nom de scène choisi par Jean-Villard Gilles est donc une sorte d’Arlequin… tout vaudois.

Comme le décrit la dernière biographie qui lui est consacrée signée Olivier Rumpf, «si Ramuz est la part sombre des Romands, Chessex leur part obscure, Gilles est leur soleil». Aussi, nous nous réjouissons de nous réchauffer ensemble au soleil de ce spectacle enraciné mais universel.

Visite guidée futuriste improvisée

Durée du spectacle : 60 minutes 

Âge conseillé: dès 14 ans 

Jauge maximale par représentation: 36 personnes

 Grâce à une technique quantico-méditative futuriste, vous avez voyagé de l’an 2254 (où vous vivez votre vie, tranquille) pour revenir visiter l’an 2024. Oui, 2024! Bien avant les black-outs des années 2030 et les canicules de l’an 2041. Bien avant que Lady Gaga ne devienne Président des Etats-Unis et que Valérie Dittli ne se reconvertisse dans la chanson de variété. En 2024, tout va encore très bien. En 2024, les gens recourent encore massivement à des véhicules de 2000 kilos. Dans des villes de milliers d’habitants, on peut admirer des fresques publicitaires. Il y a des espaces de «nature» où les gens communiquent grâce à un  «téléphone intelligent». Visitez l’année 2024 comme vous ne l’avez encore jamais vue, pour mieux imaginer un futur positif où la crise écologique n’est qu’un lointain souvenir… Un parcours plein d’optimisme, d’ironie et de prolégomènes d’anthropologie prospective avec des mots compliqués.   

Jeu, texte et quand même vachement d’improvisation: Yvan Richardet (Quatuor Bocal, «Mercury», Comédie Musicale Improvisée, etc.)

Opéra

Valentin Monnier, baryton-basse, Echandens

Emma Rieger, soprano

 Après avoir suivi un parcours scientifique (Master of science en biotechnologies) Emma décide de suivre sa passion et est titulaire d’un master de chant à la Haute école de Musique de Lausanne (classe de Brigitte Balleys) en 2018. Elle apprécie particulièrement la musique de chambre et fait partie de nombreux chœurs à rayonnement internationaux comme l’Ensemble vocal de Lausanne, le Collegium Vocale Gent et le Choeur de Radio France. Elle se produit également sur les scènes d’opéra à Paris, Lausanne et Dijon. 

En tant que soliste, son répertoire va de l’oratorio à la musique contemporaine. Elle enregistre en 2021 «music for 18 musicians» de Steve Reich avec l’ensemble Contrechamps à Genève et a fait ses débuts en Pamina avec la compagnie Ouverture Opéra à Sion en 2022.  

Aquarelliste amateur, c’est un monde tout en couleurs qu’elle souhaite partager à travers sa personnalité, y compris en musique